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Campagne de Sarkozy en 2012 : perquisition au siège de l’UMP

Une perquisition a été menée au siège de l’UMP à Paris, mercredi 29 octobre, dans le cadre de deux enquêtes liées au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, selon les informations d’Europe 1 et deBFM-TV

Cette opération de police s’est déroulée dans le cadre de deux informations judiciaires ouvertes à Paris : l’affaire Bygmalion et l’enquête sur le paiement par l’UMP de pénalités qui avaient été infligées au candidat battu, car ses comptes de campagne avaient dépassé le plafond autorisé.

Dans le dossier Bygmalion, les juges enquêtent sur un possible système de fausses factures dont le but aurait été de maquiller les comptes de la dernière campagne présidentielle de M. Sarkozy.

Ils soupçonnent Event & Cie, la filiale événementielle de la société Bygmalion, d’avoir facturé de nombreuses dépenses à l’UMP, notamment des conventions fictives du parti, et non à la campagne de M. Sarkozy. Selon une évaluation figurant au dossier, pas moins de 18,5 millions d’euros n’auraient ainsi pas été intégrés dans les comptes de campagne.

Cette manœuvre devait permettre que le budget de campagne ne dépasse pas le plafond que la loi fixe pour tous les candidats, soit 22,5 millions d’euros pour les deux accédant au second tour.

MISES EN EXAMEN

Six personnes ont d’ores et déjà été mises en examen dans ce dossier, parmi lesquelles trois anciens cadres de l’UMP.

Finalement, le Conseil constitutionnel avait quand même estimé que le plafond avait été dépassé, privant Nicolas Sarkozy du remboursement public. Après cette invalidation, M. Sarkozy s’était vu imposer une pénalité de l’ordre de 400 000 euros pour le dépassement de ce plafond. Or, ces pénalités avaient été prises en charge par l’UMP, ce qu’avaient dénoncé par la suite les commissaires aux comptes du parti.

Le parquet, qui avait lancé quelques jours plus tard une enquête préliminaire, a ouvert sur ces faits au début d’octobre une information judiciaire pour « abus de confiance », « complicité » et « recel ».

Jamel Arfaoui
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