(Agence Ecofin) – Selon des informations publiées par des médias spécialisés tunisiens, l’opération d’augmentation de capital de la Société Tunisienne de Banques (STB) semble faire face à un certain nombre de défis. La part des entreprises publiques et de l’Etat tunisien réservée à cette opération et qui s’élevait à 386 millions de dinars (51% du montant à lever), aurait été entièrement mobilisée.
Les problèmes semblent venir des acteurs privés institutionnels et individuels. Certaines analyses tendent à expliquer que l’opération a été victime d’une communication trop timide. Le site Ilboursa, cependant, confie que la Société Tunisienne d’Assurance et de Réassurance, l’un des actionnaires de STB, aurait essuyé un refus du français Groupama, qui détient 35% du capital de l’assureur tunisien.
Suite à cette augmentation, le capital social de la STB devrait être porté de 124,3 millions de dinars à 776,875 millions de dinars par la création et émission de 130 515 000 nouvelles actions de 5,800 dinars chacune, soit une valeur nominale de 5 dinars et une prime de 0,800 dinar par action nouvelle souscrite en numéraire et à libérer intégralement à la souscription
Bien que le délai du 1er septembre soit déjà passé, des observateurs du marché financier tunisiens supposent qu’une demande de rallonge des délais a été déposée afin de permettre à ceux qui ne l’ont pas encore fait de souscrire à l’opération. Dans le cas contraire, la note d’information de l’opération prévoyait que les nouvelles actions non souscrites pourront être offertes partiellement ou totalement au public et aux actionnaires, faute de quoi l’augmentation se limitera au niveau des souscriptions effectives