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Fin de partie pour Ayari à la BCT

Béji Caïd Essebsi repart en guerre contre le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Chedly Ayari. Il avait déjà tenté d’obtenir sa démission quelques semaines après son arrivée à Carthage , en vain. Mais Ennahda se serait, depuis, rangé à l’avis du président.
Chedly Ayari n’est pas parvenu à régler l’explosif dossier de la recapitalisation des trois banques publiques, STB, BH et BNA, plombées par des milliards de dinars de créances irrécouvrables . Les audits censés faire la lumière sur ce passif ont été mouvementés – celui de la BNA n’est toujours pas achevé – et les bailleurs de fonds internationaux refusent de mettre au pot. La visite à Tunis de la directrice générale duFMI, Christine Lagarde, les 8 et 9 septembre, a peu de chances de changer la donne. Assassins, les analystes de l’institution relevaient dans une note publiée le 26 août que la réforme de la supervision bancaire restait à réaliser… Quant au lancement in extremis de l’augmentation de capital de la STB, salué par cette même note, elle n’a pu être bouclée comme prévu le 1er septembre. Les actionnaires privés (qui détiennent près d’un tiers du capital) ne se bousculent pas pour participer à l’opération, qui vise à porter le capital de l’établissement de 124 millions à 776 millions de dinars. L’ouverture d’une souscription publique, prévue en cas d’échec, risque elle aussi d’être un flop. L’Etat a, selon nos sources, provisionné des centaines de millions de dinars pour combler l’écart.
source :maghreb confidentiel

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