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Tunisie : Comment confronter les problèmes budgétaires

Les problèmes budgétaires auxquels se trouve confronté le pays ne datent pas d’aujourd’hui ils sont la conséquence d’une politique budgétaire catastrophique menée par les gouvernements de la Troïka et celui qu’on a pris l’habitude d’appeler à tort d’ailleurs le gouvernement de technocrates. Les recrutements massifs de fonctionnaires sans aucune utilité les augmentations successives des salaires sans contrepartie productive et les dérives budgétaires à l’instar de celle relevées par la cours des comptes pour le budget 2012 et qui apparaîtront certainement dans les rapports de la cour des comptes de 2013 et 2014 dont on peut notamment citer l’utilisation de ressources budgétaires non renouvelables( fonds disponibles à fin 2010 pour 5800 millions de dinars,recettes provenant de la vente de biens expropriés pour 1200 millions de dinars environ…) pour couvrir des dépenses de fonctionnement renouvelables par définition, une politique de fuite en avant.La dernière augmentation de salaires dans la fonction bien que conçue comme un investissement dans la paix sociale n’est pas venu au bon moment car l’impact de cette augmentation en fin de période serait de 1800 millions de dinars soit un peu moins que la levée de fonds sous forme de soukouks qu’exige le financement du déficit budgétaire générée par des dépenses budgétaires extensives et improductives.on peut multiplier les exemples de choix budgétaires malheureux pour la plupart décidés sur la période 2012-2014 ou dictés par les organismes étrangers comme la dotation de fonds budgétaires au profit des trois banques publiques alors que d’autres solutions auraient pu être mises en place comme l’interdiction à ces banques de toute distribution de bénéfices pour 5 ou 7ans et l’affectation de leurs résultats pot la recapitalisation des banques une solution qui a été testée en 2005 mais qui malheureusement n’a pas duré dans le temps ou le lancement d’emprunt obligataires qui seraient rembourses par les banques ou encore la combinaison des deux solutions
Malheureusement il s’agit là d’une condition alité du FMI intégré dans un programme mal négocié par les autorités en 2013 2014 pour ne pas dire imposée par le FMI.Un lourd héritage pour ce pays et pour Slim chaker qui n’a hérité que des bombes à retardement

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