Un bilan très lourd hérité du PDG de la Banque Nationale Agricole (BNA) et Mr le Gouverneur est en plein sommeil

Bien que la BNA est entrain de se préparer pour accueillir son nouvel modèle de gouvernance   qui désormais a été ficelé ou précisément édicté par la Mission de Full Audit un héritage très lourd voir boycottant tout tentative de restructuration il s’agit bien de ses créances classées qui a atteint au bout de quatre ans (2010-2014) plus de 1900MD avec un taux de +20 % de ses engagements soit une augmentation de +7% par rapport à l’année 2010.
Toutefois, et malgré les performances des indicateurs dernièrement publiées, rien ne peut épargner Mr le PDG de sa part dans la mauvaise gestion et de sa politique d’octroi de crédit ou même du suivi et de l’assistance de sa clientèle. Alors, il ne suffit pas d’être le premier à accorder des crédits mais il faut savoir gérer et suivre ses créances.
D’autant plus que ses indicateurs tels que présentés n’auront aucune signification si elles ne sont pas reliées à un taux de recouvrement comparé à un taux de créances classées et à un ratio de liquidité dans les normes.
Mais le malheur qui rend la situation ingérable étant le désintéressement de la BCT et de son Gouverneur qui reçoit mensuellement les déclarations de la banque quant à ses engagements et ses créances douteuses et sans prendre la moindre décision ou de se demander qu’est ce que la banque est entrain de préparer.
Et si la banque a préféré la cession de ses parts dans des affaires juteuses pour se faire épargner l’Etat de fournir l’enveloppe nécessaire à l’instar de la BH et la STB c’est essentiellement pour rincer des dépassements impardonnables d’un PDG qui n’a rien à faire dans le système bancaire.
EN MD